click the following link or watch here https://vimeo.com/349206184 thanks to ILTV and Emmanuelle Kadosh https://www.iltv.tv/israel-in-style #interview #tlv #telaviv #israel #iltv #lifestyle #contemporarypainting #contemporaryart #streetart #creative

As I was doing a mural painting I realized that what really matters was the confrontation of the pattern with space. We can have this conversation over and over but as the line was drawing different patterns, I faced the Simplicity and naked truth about it: useless As if all the other elements never mattered. Of course we can use multiple language or rhetoric about it but I feel it will not lead to some good piece or argue. So let’s skip that and let’s focus on what appears to be basic and necessary at the same time : the medium and its context. Yes I m still a painter, yes pattern is my “thing”, and then how to extend it to enlighten the pattern as figure? It was like looking at someone, you undress it, little by little, you give up on all useless accessories and then you see the beauty of it. First as a unique shape then as some pattern that you know you’ve seen before and that you ll see again, hopefully... Therefore I started drawing simple shapes, explored first the 2 dimensions relation and finally decided 3 dimensions were needed. I call it a body relation, the shape comes in your personal space and you can relate or feel familiar with it. I start to work as an exploration on 3 different patterns. Each of them have also a color “reaction”. As the pattern will coexist in the studio, or gallery, it has to explore this relation also. I try to not look at each as object but more as an extension of the line (space). #Art #Contemporaryart #Sculpture #Pattern #Design #Contemporarydesign #Telaviv #Israel #Line #Sculpture #Patterndesign #Woodart #Paris #France #Jessicamoritz #Proportion #Whitecube #Themediumisthemessage #Lessismore

When we imagine a person, a couple, a situation (...), very quickly we come to the mind of clichés: the kiss, the last memory of that person, a fight. It's the same with the wife, we see her surrounded by her children, in the kitchen, while she applies makeup. so it is very easy to play with these clichés. they are part of our collective unconscious. Nowadays we are surrounded by photos, icons, various images. So why would not they be part of Painting? People develop a logo, app, a connected lifestyle. We create life marketing. We buy a way of life, an ideal, a fantasy. Art is a side effect of our lives. We create chimeras, and as an artist we put them in a box. Graphically, I decided to erase them. the drawing became more important. The usual contrasts of colored tints have disappeared to give way to a white "figure" drawn. the color remains important but no longer takes up the same space in the interaction with the viewer. in paintings the motif retains an important place, it is the echo of this duplication. In street installations, the city becomes a motif, or vice versa, since each step to the painting changes its visual. Art is and will always be connected to our reality. Each current is a reaction to the time it is going through. We feed an infinite source of creation. #art #contemporarypainting #contemporaryart #streetart #tech #jessicamoritz #drawing #streeart #artgallery #comics #fight #relations #people #blog

Lorsqu'on imagine une personne, un couple, une situation (...), très rapidement nous viennent à l'esprit des clichés: le baiser, le dernier souvenir de cette personne, une engueulade. il en est de même pour l'épouse, on la voit entourée de ses enfants, dans la cuisine, en train de se maquiller. c'est donc tres facile de jouer avec ces clichés, ils font partis de notre inconscient collectif.actuellement nous sommes envhais de photos, d'icones, d'images diverses. Alors pourquoi elles ne feraient pas partis de la Peinture? Des personnes développent un logo, des app, un mode de vie connecté. Nous avons créer le life marketing. On nous vend un mode de vie, un idéal, un fantasme. L'art est un effet secondaire de nos vies. Nous avons créer des chimères, et en tant qu'artiste nous les mettons dans une boite. Graphiquement, j'ai décidé de les effacer. le dessin a pris plus d'importance. Les habituels contrastes d'aplats colorés ont disparus pour laisser la place à une "figure" blanche dessinée. la couleur reste importance mais ne prend plus le meme espace dans l'interaction avec le spectateur. dans les peintures le motif garde une place importante, il est l'echo de cette duplication. Dans les installations de rue, la ville devient un motif, ou inversement, puisque chaque distance vis a vis de la piece change son visuel. L'art est et sera toujours connecté à notre réalité. Chaque courant est une réaction à l'époque qu'elle traverse. Nous alimentons une source de création infinie. #artgallery #dessincontemporain #contemporaryart #jessicamoritz #blog #art #figuration #peinture #contemporarypainting #characters #marketing #innovation

Les relations entre les gens ne sont pas binaires. Nous n'en avons pas un sentiment ou son opposé, espérons-le. Les couleurs ne peuvent pas exprimer tout cela, ni représenter la diversité de ces sentiments. Même si en quelque sorte, il pourrait se rapprocher de chaque tonalité, mais seulement 2 ne pourraient pas révéler les forces et subtilités. toujours est il, nous ressentons les choses parfois de cette manière, puis jugeons qu'il ne peut y avoir une réponse à une ou deux options. Nous avons choisi de voir ce que nous voulons, d'accepter une seule couche à la fois. Hors de notre «modèle» de relation, nous nous attendons à lire le même «modèle» de relation. Comme si nous dessinions le même cercle. Pour moi, la connexion entre les relations et les couleurs est un modèle qui peut se multiplier dans un espace de 3 dimensions et ainsi de suite dans l'espace pictural. Il n'y a pas de différence entre cette personne et cette couleur, et vice et versa. La personne devient un "modèle" qui se tient dans l'espace et le temps. Nous avons choisi de renoncer aux options, d'avoir des relations intérieures, entre chaque. C'est pourquoi j'ai décidé d'utiliser un signe de coma, une ponctuation qui m'apporte un élément crucial: Space between (entre deux) Le signe de la virgule est un signe commun que nous utilisons pour que tout fonctionne ensemble sans y faire attention. Laissons cet espace exister non seulement dans une phrase écrite ou parlée, mais dans l'espace: Espace de respiration entre nous. Le reconnaissez-vous? Il a toujours été là. Le symbole du coma a des significations différentes dans le contexte; La virgule, l'apostrophe, la virgule dans la musique (respiration) et la lettre en hébreu avec de nombreuses possibilités que nous ne discuterons pas maintenant (...) Par conséquent, ces 3 éléments: Relations Couleurs Motifs Ils ont du sens ensemble comme un dialogue avec le spectateur. Ce que vous voyez n'est pas ce que vous obtenez. Ce que vous ressentez, c'est ce que vous pourrez comprendre, digérer et vous adapter. #art #dessin #creation #histoiredelart #artcontemporain #figuration #philosophie #jessicamoritz #ecriture #design #designcontemporain #artgallery #motif #peinture #espacepictural

Relations to people are not binary. We don't have one or opposite reaction to feelings, hopefully. Colors cannot express all of that, or depict the diversity of it. Even if in a way, it could get closer by each tone, but only 2 couldn't reveal the strength of it. Still the way we perceive it, or feel it and then judge it is somehow a one or two options answer. We chose to see what we want, to accept one layer at the time. Out of our "pattern" of relation, we expect to read the same "pattern" of relation. as if we draw the same circle. To me, the connection between relations and colors is a pattern that can multiply in 3 dimensions space and so on in pictural space. There is no difference between this person and this color, and vice & versa. The person becomes a pattern who stands in space and time. We chose to renounce to options, to have inner relations, space between. That's why i decided to use a coma sign, punctuation that brings to me a crucial element: space between ( entre deux ) The coma sign is a common sign that we use to make everything work together without noticing. Let this coma exist not only in a sentence wrote or spoke but in space: Breathing space between us. Do you recognize it? It always had been there. The coma symbol has different meanings in context; coma, apostrophe, coma in music, and letter in hebrew with many possibilities that we won't discuss now (...) Therefore, these 3 elements: Relations Colors Patterns they make sense together as a dialog with the viewer. What you see isn't what you get. What you experience is what you ll be able to understand, digest and adapt. #artcontemporain #contemporaryart #drawing #patterdesign #pattern #relations #arthistory #art #colors #philosophy #process #création #poetry #love

Le dessin a toujours été pour moi une discipline redoutée et admirée. Si il y a moins de lignes, leur justesse doit être évidente. Il n y a pas de place à l'erreur, a l'a peu près. Avant je dessinais, je passais et repassais sur un geste. Le dessin"vibrait" mais la forme devenait molle. Si je veux une impression graphique intelligente, je dois supprimer mon hésitation. Le dessin doit révéler une forme simple et complexe à la fois. Simple par sa conception, complexe par son intention. Dessiner c est croire en son geste sans compromis, mais aussi accepter la fatalité d'une ligne. Le carbone du crayon comme finalité. C est comme dessiner avec un cutter, imaginer la forme se découper dans l'espace. Bien sûr, la gomme existe, mais pourquoi croire que la deuxième prise sera meilleure? Toute la beauté du geste réside dans le fait qu'il n'arrivera pas une deuxième fois. Ce n est pas une performance, ni un acte héroïque, c'est la continuité d'un geste innocent qui devient un geste sacré. Le motif prend une toute autre place. Puisque la forme a été posée une fois, pourquoi ne pas la répéter. Et si sa répétition s'altérait? Tous les traits sont ils nécessaire pour lire la forme? Le motif, comme echo de l'intention initiale, chaque nouvelle ligne devient une nouvelle possibilité de la forme Alpha. Alors le dessin offre des possibilités infinies. #artgallery #art #dessin #histoiredelart #drawing #contemporaryart #artcontemporain #design #pattern #painting #creation #process

Non loin des discussions du white cube et autres explorations de l’espace pictural, entre l’atelier et le mur du spectateur, on oublie souvent que l’espace de création est lui même le premier écho à la peinture. Quatre murs ne vous diront jamais que vous avez tort. L’espace de création, votre entourage sont finalement les piliers d’une couleur ou de son absence. Après avoir exploré ce champ de vision de manière ordonnée et aussi sans limite, je me suis rapproché du mur, de l’ornement, de son propos. J’ai réalisé que le mur avait encore beaucoup de chose à dire. Même si de loin ces 4 murs peuvent avoir l’air réducteurs, j’ai voulu croire que l’on pouvait y creuser, et que tout pouvait en sortir. Comme si le confinement faisait confire les images. Une surimpression d’imaginaire glissant sur un mur, un souvenir s’étalant sur cette verticalité inévitable pour finalement devenir une représentation. Quelle(s) différence(s) peut on faire entre l’image et la peinture? L’intention? La duplication? La destination? Le pop art a déjà réglé en partie ces questions, les minimalistes aussi, mais le débat est resté ouvert puisqu’il y a toujours des peintres, non? Dans cette recherche je me suis à nouveau intéressée à ces artistes qui ont « provoqué les murs »: Warhol, Tapiès, Robert Morris, et bien d’autres... Dans un premier temps, j’ai erré dans l’atelier, j’ai beaucoup dessiné. J’ai voulu revenir à des bases simples. J’ai repris des motifs géométriques, des motifs floraux, des images simples des icônes, et des souvenirs collectifs. Je n’ai jamais eu comme intention d’être réaliste, ou révolutionnaire. J’ai donc emprunté des papiers peints, exploré les motifs. J’ai d’abord voulu les recopier, mais j’ai compris que la duplication n’apporterait rien. J’ai alors effacer des morceaux, j’ai créé de nouvelles respirations. Je les ai déformés, agrandis, raturés. J’ai vu alors apparaître de nouvelles idées, des formes qui s’échappaient du motif, le faisaient passer pour un paysage. Finalement lorsque vous êtes face au mur, si vous avez un premier plan, le mur devient un habillage. Si c’est valable pour une photo, pourquoi ne le serait ce pas pour une peinture? L’espace pictural n’est pas un schéma à respecter scrupuleusement. Nous pouvons construire, détruire, démonter, basculer... Le motif a toujours été un support intéressant puisque la duplication permet d’allier figuration, travail de couleurs, simplification de composition, symétrie. Le dessin se simplifie, on retrouve le trait. le choix des images fait appel aux souvenirs, à la mémoire collective, faire marcher le syndrome de Pavlov et laissez faire. Les personnages me sont apparus comme nécessaire. Il fallait donner une morale à l'histoire. Bien sûr cela n'a rien de sérieux ou de politique, bien au contraire. Je voulais me positionner comme extérieure à un discours réformiste de la peinture. Même si il y aura toujours des règles, cela n'empêche d'en dessiner que les contours. J'ai choisis des personnages datés, des expressions très marquées, des mères de famille, des femmes respectables, des épouses bienveillantes car ces femmes ne vieillissent pas, en tout cas leur image...j’ai voulu explorer des clichés de la figuration. Le dessin, la forme devait avoir le meme poids que le motif dans l’espace. Chaque dessin fait écho au contexte. Le motif prend une nouvelle dimension une fois relié aux personnages. Les compositions fonctionnent par strate. Comme en photographie, j’ai annulé les rapports de perspectives. L’espace tridimensionnel dans la peinture ne m’intéresse pas. les éléments de composition se parlent entre eux, sans rapport de distance, les couleurs et les formes se suffisent pour donner la bonne distance au spectateur. La composition se fait au fur et à mesure du motif dans la toile, comme un verbe dans une phrase. le motif donne le ton, impose les couleurs, les respirations. Figuration:Action de représenter quelque chose sous une forme visible ; fait d'être ainsi représenté. Ensemble des figurants dans une pièce de théâtre, un ballet, un film. En psychanalyse, traduction du contenu latent d'un rêve en images visuelles. Figurant, figurante:Acteur, actrice à qui l'on ne demande que la présence dans une pièce de théâtre, un film, un ballet, etc. Personne, groupe, pays qui fait seulement acte de présence, sans jouer aucun rôle réel. #art #figuration #peinture #dessin #histoiredelart #artcontemporain #contemporaryart #historyofart #motif #pattern #gallerie #gallery #artgallery

Drawing has always been a feared and admired discipline for me. If there are fewer lines, their correctness must be obvious.There is no room for error, roughly.Before I drew, I engraved and re-engraved on a gesture. The drawing "vibrated" but the shape became soft.If I want a smart graphic impression, I have to remove my doubt. The design must reveal a simple and complex shape at the same time.Simple by its design, complex by its intention.Drawing is believing in his gesture without compromise, but also accepting the fatality of a line. The carbon of the pencil as fate.It is like drawing with a cutter, conceiving the shape to be cut into space.Of course, rubber exists, but why believe that the second intake will be better? The beauty of the gesture lies in the fact that it will not happen again.It is not a performance or a heroic act; it is the continuity of an innocent gesture that becomes a sacred gesture. The motif takes a different place. Since the shape was laid once, why not repeat it. What if his repetition changed? Are all the strokes needed to read the shape? The pattern, as the echo of the initial intention, each new line becomes a new possibility of the Alpha form. While Drawing offers endless possibilities. #contemporarydrawing #drawing #art #contemporaryart #pattern #motif #creation #shape #artgallery #lines #dessin #dessincontemporain

Close to the discussions of the White Cube and other explorations of the pictorial space, between the studio and the viewer’s point of vue. we often forget that the space of creation is the first echo in painting. Four walls will never tell you that you are wrong. The space of creation, your circle of acquaintances are finally the pillars of a color or its absence. Having explored this field of vision in a orderly way and also without limit, I got closer to the wall, to the ornament, to its subject. I realized that the wall had some more of thing to be said. Even if By far these 4 walls can look reducers, I wanted to believe that we could dig there, and that everything could go out of it. As if the seclusion made boiling the images. An overprint of imagination sliding on a wall, a memory spreading out on this inevitable verticality to become finally a representation. What difference (s) can we make between the image and the paint? The intention? The duplication? The purpose? The pop art has already settled(adjusted) partially these questions, the minimalists also, but the debate remained open because there are always painters, no? In this search, I was again interested in these artists who " provoked walls ": Warhol, Tapiès, Robert Morris, and many others ... At first, I roamed in the studio, I drew a lot. I wanted to return to simple bases. I resumed geometrical motives, floral motives, simple images of icons, and collective memories. I have never had as intention to be realistic, or to revolutionary. Thus I borrowed wallpapers, explored the patterns. I wanted at first to copy out them, but I understood that the duplication would bring nothing. I have then to erase pieces, I created new breaths. I deformed them, enlarged, crossed off. I saw then appearing new ideas, forms which escaped from the pattern, made it look like a landscape. Finally when you are in front of wall, if you have a foreground, the wall becomes a trim. If that works for a photo, why would not be it equal for a painting? The pictorial space is not a plan to be scrupulously respected. We can build, destroy, defuse(unsettle), tip over ... The pattern was always an interesting medium because the duplication allows to ally representation, work of colors, simplification of composition, a symmetry. The drawing simplifies itself, we find the essence of the line. The choice of the images calls on to the souvenirs, to the collective memory, to make the syndrome of Pavlov walk and let it go. The characters appeared to me as necessity. There was no need to give a morality to the story. Of course it has nothing serious or of politics, quite the opposite. I wanted to position as outside a reformist speech of Painting. Even if there will always be rules, it prevents from drawing in it that outlines. I chose dated characters, very marked expressions, mothers, respectable women, friendly wives because these women do not age, in any case their image ... I wanted to explore "clichés" of the representation. The drawing, the shape had to have the same weight as the motive in the space. Every drawing echos the background. The pattern takes a new dimension, once connected with the characters. The compositions work by stratum. As in photography, I cancelled the relations of perspectives. The three-dimensional space in Painting doesn’t matter to me. The elements of composition speak to each other between them, without distance, colors and forms are self-sufficient to give the good distance to the viewer. The composition is made according to the Pattern in the painting, as a verb in a sentence. The pattern sets the tone, imposes colors, breaths. figuration. Action de représenter quelque chose sous une forme visible ; fait d'être ainsi représenté. Ensemble des figurants dans une pièce de théâtre, un ballet, un film. En psychanalyse, traduction du contenu latent d'un rêve en images visuelles. Figurative in english :The adjective figurative comes from the Old French word figuratif, which means “metaphorical.” Any figure of speech — a statement or phrase not intended to be understood literally — is figurative. You say your hands are frozen, or you are so hungry you could eat a horse. That's being figurative. In art, figure means "human or animal form," so a figurative drawing might show horses running across a field. figurant, figurante. Acteur, actrice à qui l'on ne demande que la présence dans une pièce de théâtre, un film, un ballet, etc. Personne, groupe, pays qui fait seulement acte de présence, sans jouer aucun rôle réel. Extra in English: Actor, actress to whom we ask only for the presence in a play, a movie, a ballet, etc. Person, group, country which only puts in an appearance, without playing any real role. #art #drawing #painting #historyofart #contemporaryart #artcontemporain #pattern #motif #flower #process

Le motif apparaît toujours comme rassurant, il se répète, on le reconnaît facilement. C’est un code universel qui nous rassure. La symétrie ajoutée à un sujet banal: les fleurs, géométrie, symboles; nous font accéder à un espace universel familier. Une fois la scène posée, pourquoi se contenter d’un espace bi-dimentionnel ? N’avons nous pas cette capacité si pratique d’envisager l’espace en trois dimensions de supposer l’espace ? Et si on associait le motif à son champ lexical? Chaque élément graphique est emprunté. Naïvement on pourrait croire que tout est nouveau mais chaque couleur a une histoire, du bleu de travail au vert Veronèse, en passant par le jaune d’or… A lire ou Relire: le Petit livre des couleurs de Michel Pastoureau et Dominique Simonnet Les formes, le design, les cadres, sont des codes graphiques évolués, qui à travers le temps se sont enrichis et pour certains popularisés. Nous portons ces codes, nous les transmettons et parfois nous les enfreignons. la peinture rejoint ce même principe de code, d’école, et de transgression. nous projetons au mur ce que nous pensons comme unique et nous essayons de trouver le faisceau qui éclairera le spectateur de nos intentions. Les personnages de littérature, de conte, de notre mémoire collective font écho au motif et ne font que souligner ce propos. Rien n’est plus semblable qu’une histoire et un motif. On pourra relire 30 fois une histoire, comme revoir 30 fois un motif et pourtant avoir l’impression de le découvrir à nouveau comme un simple trait. #art #design #pattern #creation #contemporaryart #contemporarydrawing #blog #drawing

Qui doit on croire lorsqu’ on regarde un cercle? Comment relier un état de corps à un choc de l’espace ou un choc de l’autre? alors que Bruce Nauman is bouncing in the corner, met son corps face à l’évidence d’un espace concret et réalise les premières limites de ce rapport entre la perception et le mouvement et sa propre image. Pendant ce temps là…notre ami Robert est dans le feutre, les lamelles, comme un repère, trace d’un espace révolu.« L’empilage aléatoire, la libre superposition, la suspension donnent une forme temporaire aux matériaux. Le hasard est accepté et l’indétermination est sous-entendue, puisque le remplacement produira une autre configuration. Renoncer aux formes et aux agencements durables est positif. Le refus de continuer à esthétiser la forme en la traitant comme une fin prescrite fait partie du travail. « – Robert Morris, Chacun révèle une relation différente face à l’espace et la construction ou abolition de celui-ci.Le premier s’attaque à ce qui constitue ce qu’on appèlera le White Cube, et l’autre l’éclate, dépasse les limites, donne une mollesse aux bords de cet art contemporain un peu deschiens. L'exploration du rapport physique entier, en tant que corps humain vivant permet une vision plus sensible de la creation. il n'a pas d'emballage nécessaire pour apprécier, déprécier, et pourquoi pas comprendre l'état de corps d'une oeuvre. la suite au prochain épisode… #art #robertmorris #brucenauman #arthistory #whitecube #minimalism #performance #sculpture